Lors des cérémonies marquant la journée internationale du travail, le représentant des travailleurs a dénoncé qu’il s’observe encore le népotisme et l’appartenance politique dans l’accès à l’emploi au Burundi. Selon lui, au Burundi, l’emploi est sous-estimé. Quant au président Ndayishimiye, les déclarations du représentant des travailleurs visent à décourager les dirigeants.

Lors de la célébration nationale de la journée dédiée au travail qui s’est déroulée en date du 1er mai, le représentant des travailleurs, en même temps président de la Confédération des Syndicats du Burundi COSYBU, a précisé que les travailleurs font face à de nombreux défis, entre autres le coût élevé de la vie, ce qui impacte négativement la production.
Célestin Nsavyimana fait savoir : « Quelques fois, il se remarque le favoritisme et l’appartenance politique pour le recruter. Au lieu de mettre en avant la compétition, personne n’ignore que la politique dans l’emploi provoque un dysfonctionnement. »
M. Nsavyimana souligne : « Des prix de premières nécessités, on grimpe. Aujourd’hui, il est difficile de survivre. Cette situation s’aggrave par la pénurie de carburant, qui rend difficile le déplacement pour arriver au travail. Il faut qu’il y ait des dialogues pour résoudre ces problèmes. »
Cependant, Evariste Ndayishimiye, le président de la République, considère les propos du représentant des travailleurs comme des déclarations visant à démotiver les dirigeants.
« Ce langage n’a d’autre objectif que de fatiguer les dirigeants. Ces travailleurs qui disent qu’ils sont pauvres passent deux heures et deux heures dans des bistrots et se lancent dans l’adultère. »
Il complète : « Je sais que plusieurs travailleurs ont plus de trois femmes. Écartez-vous de ce langage qui fatigue seulement. »
Signalons que les cérémonies de la célébration nationale de la journée internationale du travail ont eu lieu au stade de football Intwari.