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Bujumbura-ville : Les travailleurs déplorent la vie chère

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Certains travailleurs de la capitale Bujumbura se lamentent de leurs conditions de travail et disent qu’ils mènent une vie dure en raison de la cherté de la vie, leurs salaires restent minimes. Ils demandent au gouvernement de hausser leurs salaires pour qu’ils soient épanouis dans la vie et au travail.  

Le 1er mai de chaque année, c’est la journée internationale du travail. Cette journée est arrivée au moment où certains travailleurs se lamentent encore de leurs conditions de vie et de travail.

Certains employés de la capitale économique Bujumbura qui se sont entretenus avec la radio Bonesha Fm, ils déplorent que cette journée arrive du moment qu’ils mènent une vie critique.

Sous anonymat, un certain employé raconte : « La situation n’est pas facile, nous travaillons, mais le salaire reste le même. Au lieu que le salaire augmente, plutôt il diminue. Nous vivons par la grâce divine. Notre vie de tous les jours continue, mais difficilement.»  

Un autre exprime : « La vie d’un travailleur devrait être conforme à la réalité du pays. Par exemple, le travailleur qui reçoit le même salaire que celui qu’il recevait auparavant mène une vie difficile aujourd’hui. Les prix des produits de première nécessité ont monté. Dans ce cas, même si un travailleur arrive au travail, il ne peut pas travailler correctement. En général, les travailleurs vivent la débrouillardise. »

Un certain employé du service public signale que le salaire insuffisant chez les employés est à l’origine des corruptions et conflits d’intérêts personnels dans les différents services. 

 « Quand une personne est affamée, elle fait n’importe quoi, elle ne travaille pas d’une façon efficace. Quand la vie d’un employé est perturbée, le travail est aussi perturbé, et à cause de cela, il est difficile d’atteindre la vision 2040-2060.»

Ces travailleurs demandent à ce que le gouvernement hausse le salaire des employés.

Antoine Manuma : « La politique salariale actuelle n’a apporté aucune solution »

D’après la Fédération nationale des syndicats du secteur de l’enseignement et de l’éducation du Burundi FENASSEB, la journée du travail arrive au moment où les fonctionnaires rémunérés sous le budget de l’État sont frappés par la pauvreté extrême suite à une rémunération insuffisante.

Antoine Manuma, président de la FENASSEB, précise que cette situation affecte négativement le rendement, que ce soit dans les écoles ou dans d’autres services. Il demande au gouvernement de revoir la politique salariale en vigueur.

« Cette situation est aggravée par l’inflation qui touche les biens et les services de première nécessité, en l’occurrence les produits alimentaires. La politique salariale en vigueur aujourd’hui n’a apporté aucune solution. D’ailleurs, les travailleurs régis par les statuts spéciaux ont fait un pas en arrière. »

Selon le président de la FENASSEB, si l’enseignant perçoit un salaire minime, il devient découragé et démotivé.

« On sait que mener des activités génératrices de revenus qui sont parallèles à la profession enseignante n’est pas facile. Si l’enseignant s’engage dans ces activités, comme le gouvernement le prône, les retombées négatives ne tardent pas à rejaillir sur les connaissances des enfants qui lui sont confiés. Ces moindres résultats et la baisse du niveau de connaissances observés aujourd’hui dans les écoles en sont les conséquences. »

La Fenasseb demande au gouvernement d’être sensible à la question de la rémunération des enseignants pour l’intérêt de la jeunesse qui incarne l’avenir de la nation.

 La pension des retraites sera inférieure au dernier salaire 

Dans un discours à la nation sur la journée mondiale du travail, le président de la République informe que les employés du même secteur vont recevoir les mêmes annales.

Évariste Ndayishimiye, le président de la République, révèle : « En ce qui concerne les fonctionnaires de l’État, nous avons décidé de faire l’équivalence des annales pour ceux qui font le même travail, je dis les annales des travailleurs de la population. Ce travail a déjà commencé, même s’il y a des irrégularités suite aux différents services techniques, mais qu’ils soient tranquilles. »

Il argumente : « Le retard des annales a été causé par ceux qui ne distinguent pas les fonctions des techniciens et les personnes nommées par le président. Normalement, c’est ceux les techniciens qui méritent des annales et les personnes décrétées reçoivent d’autres indemnités. »

Il assure que les concernés sont à l’œuvre pour résoudre ce problème.

« C’est pour être proche des retraités pour préparer leur avenir. Ce travail est en cours, même si ce n’est pas facile, les études sont au point final. Le reste, c’est la recherche des moyens pour appuyer les sociétés d’assurance. Suite au moyen insuffisant, ce travail va être réalisé étape par étape. »

Le président Ndayishimiye précise que les concernés sont en train de calculer les pourcentages du salaire des retraités en attendant l’octroi de la pension du dernier mois du salaire.

 

 

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