Certains résidents de la commune Bugendana de la province Gitega accusent l’officier de la police judiciaire de la commune Bugendana d’emprisonner les gens dans un conteneur. Le cas le plus récent étant celui d’une mère et de son bébé qui venaient de passer quelques temps en détention dans un conteneur au poste de la police de la zone Mutoyi. La population demande aux autorités de se lever contre les violeurs des droits humains.
D’après les témoignages de quelques habitants de la commune de Bugendana, notamment ceux de la colline de Cishwa de la même commune en province de Gitega, le comportement de détenir les gens dans un conteneur est devenu monnaie courante. Il dénonce l’officier de la police judiciaire de Bugendana comme acteur de cet acte.
Les habitants de la colline Cishwa donnent un exemple d’un cas récent, celui d’une mère et son bébé de trois mois qui ont été incarcérés par le même officier dans ce conteneur suite à une infraction commise par le chef de la famille. Selon eux, ce qui est de pire est le fait que cette mère a été détenue dans une autre zone que la leur, alors que la commune de Bugendana dispose d’un cachot approprié.
Ils révèlent que cet officier enferme les gens dans ce conteneur se trouvant au poste de police de la zone Mutoyi pour les faire accepter par force les allégations portées contre eux. Ils affirment que ce comportement est un acte de violation des droits de l’homme.

Certaines personnes qui ont été détenues dans ce conteneur disent que cet endroit n’est pas approprié pour la détention des êtres humains, car, selon elles, ce conteneur est aussi utilisé pour l’élevage des poules, ce qui peut avoir un impact négatif sur la santé des détenus.
De son côté, l’officier de la police judiciaire de la commune Bugendana, il ne nie pas ces allégations. Cependant, il ajoute qu’il a donné l’ordre d’enfermer cette femme pour qu’elle lui dise où se trouvait son mari qui était recherché par la justice pour avoir commis une infraction.
La population de la colline Cishwa et l’administration à la base de cette localité demandent aux autorités compétentes de sanctionner ceux qui violent les droits de l’homme conformément à la loi.