Le syndicat des travailleurs de l’université du Burundi est préoccupé par la mise en exécution de la politique salariale pour les fonctionnaires à statut spécial. Selon le président de ce syndicat, il n’y a pas eu une large consultation avec les représentants des confédérations les plus représentatives et demande que cette politique soit révisée.
D’après Authentique Nishimwe, président du syndicat des travailleurs de l’université du Burundi STUB, malgré l’appréciation de la mise en place de la politique salariale, il devrait y avoir des améliorations au niveau des conditions de vie ainsi qu’au niveau du pouvoir d’achat des travailleurs et des fonctionnaires.
« Actuellement, ces salaires restent dérisoires, et même insignifiants par rapport au cours de la vie. Nous pensons qu’il y a certaines choses qui devraient être corrigées. »
Il explique : « On a mené une politique salariale avant d’étudier le salaire minimum interprofessionnel garanti. Il n’y a pas eu une large consultation avec les représentants des confédérations les plus représentatives. On a appliqué la politique salariale chez les institutions à statut spécial avant que même cette politique pour les prostatiques soit mise en place », a-t-il mentionné.
Le représentant de STUB révèle que la commission en train de travailler sur les institutions à statut spécial n’a pas de représentants des travailleurs de ces institutions.
« Au niveau de la commission qui est en train d’évaluer la mise en œuvre de la politique salariale, on dirait que les travailleurs et les fonctionnaires confondus ne sont pas bien représentés, parce qu’ils sont représentés par trois personnes alors que la commission compte plus de vingt personnes.»
Ces propos ont été annoncés après le communiqué du ministère de la fonction publique sortie ce mardi 22 avril, ouvrant les portées aux doléances des fonctionnaires