L’Aluchoto s’inquiète de la persécution de certains employés saisonniers de l’Odeca qui sont accusés de créer des centres de collecte du café en violant la loi, ce qui n’est pas sûr selon l’Aluchoto. D’après cette association, ces employés seraient victimes des dénonciations de certains cas de tricheries à l’Odeca et demandent au Président de la République de régulariser ces employés.
Vianney Ndayisaba, coordinateur au sein de l’association de lutte contre le chômage et la torture Aluchoto, déplore l’injustice qui se remarque au sein de l’Office du développement du café du Burundi Odeca.
Il met au courant : « Au sein de l’Aluchoto, nous avons suivi un dossier de 108 employés saisonniers de l’Odeca. Les responsables d’usine ont pris la décision de chasser les chefs d’usine saisonniers pour recruter les nouveaux employés en violation du code du travail. »
Il ajoute : « L’Aluchoto a soumis cette question au Président de la République via une correspondance et a envoyé une copie au ministre de l’agriculture et une autre copie au ministre de la Fonction publique sans oublier l’inspecteur général du travail. Après, plus de 67 % de ces employés chassés injustement ont été rétablis dans leurs droits. Une partie de ces employés a regagné son travail et l’Odeca a annulé le recrutement illégal.»
D’après le coordinateur de l’Aluchoto, le problème majeur concerne les 11 employés saisonniers et les responsables de l’Odeca qui ont été taxés de créer des centres de collecte du café en outrepassant la loi, une fausse accusation fondée par l’Odeca.
« Nous avons remarqué qu’ils sont victimes plutôt des dénonciations sur les médias et dans les organisations qui militent pour le droit de l’homme, pour un groupe de gens qui ont voulu mettre en place un centre de collecte du café. C’est particulier pour concurrencer l’Odeca. Selon nos enquêtes, ces 11 employés ont combattu pour l’intérêt de l’Odeca. »
L’association Aluchoto demande à ce que le président Ndayishimiye prenne en main cette question.