Suivez Bonesha fm En Direct

Gisozi en Alerte : Les malversations économiques comme source de tensions’’

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

La population de la colline Gisozi de la province de Mwaro déclare qu’il se remarque encore les malversations économiques, des actes qui peuvent entraîner la violence de masse causée par la divergence idéologique. D’après l’Olucome, le gouvernement devrait punir les auteurs de ces actes pour éradiquer ce comportement.  

Certains habitants de la colline Gisozi, commune de Gisozi de la province de Mwaro affirment que certaines personnes commettent des malversations économiques pour leurs propres intérêts, ce qui cause des frustrations de la population et perturbations au sein des associations.

« Par exemple, il peut arriver qu’un trésorier gaspille l’argent d’une association quelconque pour ses propres intérêts sans toutefois informé les autres. Cela provoque des conflits. » 

Ces habitants indiquent que de tels actes peuvent entraîner des violences et frustrations de masse à raison de divergences idéologiques.

D’après Pierre Niyonkuru, conseiller chargé de questions politiques et économiques en commune de Gisozi, il estime que ceux qui commettent ces actes devraient mettre fin à ce comportement.

 « Que les acteurs des malversations économiques se corrigent et si nécessaire, qu’ils demandent pardon, car une faute avouée est à moitié pardonnée. »

Alexis Nimubona, chargé de la communication au sein de l’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques OLUCOME, précise que les malversations économiques peuvent susciter la colère de la population, ce qui pourrait conduire à des violences de masse.

« Par les malversations économiques, c’est utiliser les ressources publiques au profit d’un individu. C’est aussi utiliser l’autorité que le pays t’a donnée pour tes propres intérêts. C’est également entretenir des relations avec la tierce personne jusqu’à ce que vous lui accordiez des facilités dans les affaires contrairement aux lois et règlements. »

Il ajoute: « Souvent, vous assistez à des véhicules de l’Etat qui transportent des gens en surnombre. Cet argent que ces gens payent ne va pas dans le trésor public. C’est un acte illustratif. Si les actes persistent, çela provoque la colère des citoyens, la réaction des citoyens et peut nuire à la relation qui existe entre l’administratif et le citoyen. »

Nimubona propose le gouvernement de bannir les actes de malversations économiques et sanctionner sévèrement les auteurs.

 

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest
Pocket
WhatsApp

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *