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Financement des partis politiques : les acteurs réclament une loi plus équitable

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Les responsables des partis politiques estiment que la constitution et la loi régissant les partis politiques présentent encore des lacunes en ce qui concerne l’accès au financement de l’État aux partis politiques. Selon eux, l’État devrait réviser les dispositions de cette loi. C’était ce mardi 22 avril dans  un atelier organisé par l’OLUCOME sur le financement des partis politiques.  

Selon Elie Irakoze, secrétaire général au sein du parti AND Intadohoka, les partis politiques devraient être traités de la même façon en ce qui concerne l’octroi du financement.

« En droit, tous les partis politiques sont égaux, mais quand il s’agit de financer ces partis, on observe du favoritisme. Récemment, il y a eu une formation des partis politiques en Chine, mais ceux qui ont été sélectionnés et invités, étaient au nombre de dix, alors qu’il y a 36 partis politiques au Burundi. Comment est-il possible que ça se passe ainsi ? »

Jean-Dieu Niyonkuru, le secrétaire général du parti UPRONA, explique que les dispositions de la loi régissant les partis politiques devraient être révisées.

« La dernière fois que l’État a financé les partis politiques, c’était en 1993. La loi en cours stipule que l’État peut financer les partis politiques, mais ce n’est pas obligatoire. Alors ça aurait été mieux que le financement soit obligatoire. »

Onesphore Ngendahayo, conseiller au sein du forum des partis politiques, précise que ce forum est à l’œuvre pour trouver une solution durable à cette problématique.  Il fait savoir que la responsabilité des politiciens est indispensable.

Diomède Ninteretse, expert en leadership, demande à ce que la loi régissant les partis politiques soit bien étudiée afin de préciser quand et quels partis politiques peuvent bénéficier du financement.

  « Il faut que cette loi soit obligatoire, parce que la loi en cours stipule  que l’État va financer les partis politiques, mais cette loi ne précise pas quand ni comment l’État va procéder. Alors il faut dire que l’État doit financer les partis politiques à concurrence d’un montant qui sera déterminé dans la loi et qui sera proposée au niveau de l’Assemblée pour adoption et promulgation à la présidence. »

Sachez que l’article 84 de la constitution burundaise stipule qu’afin de promouvoir la démocratie, la loi peut autoriser le financement des partis politiques de manière équitable, proportionnellement au nombre de sièges qu’ils détiennent à l’Assemblée nationale. Ce financement peut s’appliquer aussi au fonctionnement des partis politiques qu’aux campagnes électorales et doit être transparent.

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