La Parcem mentionne que l’élaboration du budget-programme nécessite la participation des citoyens afin qu’il y ait de la transparence. Le directeur national de la Parcem indique que les ministres devraient clarifier les rapports des projets exécutés à l’Assemblée nationale. Il appelle à une meilleure coordination de la part des autorités.
Faustin Ndikumana, directeur national de la Paroles et Actions pour le Réveil des Consciences et Evolution des Mentalités PARCEM, explique que le budget-programme exige beaucoup d’éléments, dont l’implication citoyenne dans tout le processus budgétaire.
« Il y a d’abord une critique nouvelle basée sur la transparence, notamment la publication des documents budgétaires, le contrôle financier et physique de l’élaboration des programmes et projets de développement, l’abandon de certaines pratiques comme l’existence des projets hors budget. »
Il désigne que la transparence doit être un élément essentiel fondamental pour la mise en application effective du budget-programme.
« Aussi, il faut qu’il y ait des programmes des ministères à l’horizon de long terme et pouvoir élaborer ce qu’on appelle le cadre de dépenses à moyen terme. Les ministres doivent venir défendre leur projet de budget annuel devant le Parlement. Ça veut dire qu’ils sont responsables de l’exécution des projets et des programmes ministériels. »
Ndikumana précise que le ministre des Finances ne devrait plus être le seul ordonnateur.
« Il faut la capacité de mobilisation des fonds après pour la mise en application de ces projets et programmes. Pour que le budget-programme soit une réalité, il faut une volonté politique au plus haut sommet, il faut la capacité technique et l’expertise. Il faut des ressources humaines compétentes et une meilleure coordination de la part des autorités », a-t-il dit.