L’hémophilie est une maladie moins connue au Burundi comme ailleurs. Elle est caractérisée par des saignements extrêmes en cas de blessure. Certains médecins au Burundi n’ont pas de connaissances sur l’hémophilie, ce qui rend le suivi des patients plus compliqué. D’après docteure Hélène Bukuru, cette maladie est génétique.
Un des parents ayant déjà perdu deux enfants victimes de cette maladie et ayant trois autres enfants souffrant de celle-ci, précise que ce n’est pas facile, car le suivi médical nécessite assez de moyens.
« L’hémophilie a déjà emporté mes deux enfants et j’ai trois autres qui en souffrent. Je dispense tout mon argent pour le traitement de mes enfants. Le problème est qu’il y a des médecins qui ne connaissent pas l’usage des médicaments de l’hémophilie. Parfois, je quitte l’hôpital sans que mes enfants reçoivent d’injection. »
Selon docteure Hélène Bukuru, parmi les symptômes de l’hémophilie, figurent des cas de saignements sur certaines parties du corps avec des hémorragies sévères en cas de blessure.
« Cette maladie est héréditaire. Ceux qui en souffrent présentent des saignements au niveau des articulations et dans les muscles. Des saignements peuvent aussi survenir dans la tête, dans le nez et dans la bouche, ils peuvent s’observer à l’extérieur comme à l’intérieur du corps. »
Elle fait savoir également qu’une personne contaminée par l’hémophilie peut perdre sa vie, car il arrive que l’écoulement du sang ne puisse pas s’arrêter.
Mme Bukuru n’incite toute personne ayant l’un des symptômes de l’hémophilie à consulter directement un médecin. Elle réclame également des sensibilisations à l’endroit des médecins sur cette maladie.
Quant à Gilbert Niyonkuru, le président de l’association des victimes de l’hémophilie au Burundi, il demande aux responsables de la santé de soutenir les victimes de l’hémophilie.
Le site web de la World Federation of Hemophilia annonce que l’hémophilie touche environ 400 mille personnes à travers le monde.