Les enfants rassemblés à l’endroit proche du bureau de la zone Gatumba en raison des inondations témoignent qu’ils éprouvent des difficultés à se concentrer aux études. Selon eux, ils n’ont pas accès aux besoins primaires, comme par exemple la nourriture équilibrée et le logement approprié pour dormir. Ils lancent un appel au gouvernement pour leur venir en aide.
Les enfants rassemblés dans la cour du bureau de la zone Gatumba avec leurs familles en raison des inondations qui ont détruit leurs ménages, affirment qu’ils vivent dans l’instabilité.
Sur place, les tentes dans lesquelles se logent ces familles délocalisées sont beaucoup déchirées, ce qui devient difficile lorsqu’il pleut. Les écoliers qui vivent dans ces endroits affirment qu’ils connaissent assez de difficultés qui les empêchent de se concentrer sur les études. Des fois, à cause de cette situation, ils s’absentent même à l’école.
« Nous dormons à la belle étoile et, lorsque nos uniformes sont mouillés à cause de la pluie, nous sommes obligés de ne pas aller à l’école. La nourriture n’est pas équilibrée et nous dormons par terre. Ces problèmes auxquels nous sommes confrontés nous empêchent même de nous concentrer sur nos études. »
Ces enfants n’expriment que cette situation a un impact négatif sur leur réussite scolaire. Ils incitent le gouvernement et tout bienfaiteur à les secourir.
« Nous ne pouvons pas faire les cours du soir, la réussite scolaire ne nous préoccupe pas du tout. Nous demandons à être délocalisés, car nous sommes fatigués de ces conditions défavorables. »
Quant à Félix Sindayigaya, coordinateur de l’Observatoire Ineza des Droits de l’Enfant au Burundi OIDEB, le bien-être de l’enfant doit être une priorité lorsque les parents sont dans l’incapacité de s’en occuper pour des raisons indépendantes de leur volonté.
« C’est triste de voir ces enfants vivre dans ces conditions, cela a de nombreuses conséquences. Lorsqu’un enfant n’est pas bien suivi, son éducation n’est pas assurée, les fournitures scolaires sont mouillées et ils peuvent même être emportés à cause des inondations. Ces conditions de vie difficiles auxquelles ils font face peuvent même les amener à abandonner l’école. »
Sachez que l’article 3 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant de 1989, stipule que le bien-être de l’enfant doit être une considération primordiale. Cette convention a été ratifiée par le Burundi le 16 août 1990.