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SIPHAR : Les employés dénoncent l’injustice du nouvel dirigeant 

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Quelques employés de la société Siphar dénoncent l’injustice faite par le nouvel dirigeant envers ses employés. Selon eux, un taux de 20% est prélevé mensuellement sur leur salaire. Ils signalent également la violation de certains articles du contrat faite par cet employeur. Ils demandent au ministère de la fonction publique d’apporter des solutions à ce phénomène.

Certains employés de la société industrielle pharmaceutique Siphar expliquent qu’ils subissent de l’injustice de la part du nouvel employeur. Ils dénoncent que cet employeur a brisé les accords qu’ils avaient avec le premier.

« Depuis 2022, le nouvel employeur a bafoué la loi de l’entreprise qui stipule que le travailleur doit avoir une indemnité de 10% et la loi stipule que si un travailleur meurt ou perd un membre de sa famille, la société doit l’assister », a exprimé un des employés de Siphar

Un autre dit : « Auparavant, on nous déplaçait, mais le nouvel employeur a supprimé ça. Il a aussi supprimé la restauration chez les employés. »

Ces travailleurs annoncent qu’ils ne comprennent pas comment les nouveaux travailleurs sont toujours recrutés alors que le responsable de la société leur a annoncé que l’entreprise est dans la perte.

« Il dit que ça ne va pas, mais nous constatons qu’il a voulu nous licencier. Il a diminué 20% de nos salaires pour récupérer le salaire de ces nouveaux travailleurs. »

Ils indiquent qu’ils se sont confiés à l’inspection du travail et ont soumis la question au ministère de la fonction publique, mais que rien n’est encore fait.

 

Le ministère de la fonction publique tranquillise

 

Selon Patrice-Magnus Nyandwi, le porte-parole du ministère de la fonction publique, du travail et de l’emploi, l’autorité compétente est en train de faire une analyse efficace pour que la décision qui sortira de l’analyse soit une décision  correcte, qui sera légale.

« Le personnel de Siphar se plaint que leurs droits sont violés et je crois qu’ils ont raison, si non je ne suis pas complètement sûr, d’autant plus que la décision finale n’a pas été prise par l’autorité compétente. »

Il ajoute que le président du conseil national de dialogue social a mis en place une commission impliquant les directeurs généraux du travail et de l’emploi, un membre du syndicat le plus représentatif des travailleurs, Cosybu et un membre qui ressort de l’association des employés du Burundi pour essayer de régler les difficultés.

« Jusqu’ici, neuf points de violation des droits des travailleurs sont déjà relevés. Nous pensons alors que la commission va confronter les deux parties, que ce soit la partie demanderesse et la partie défenderesse, pour approcher les positions des uns et des autres afin d’en tirer conclusion. »

Sachez que la société industrielle pharmaceutique Siphar est née en 2003 après la fermeture de l’office national pharmaceutique Onapha.

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