C’était jeudi 27 février, le ministère public a ajourné le procès opposant Rwasa Agathon à la tête de la présidence du parti Congrès national pour la liberté CNL au 25 septembre 2025. Il donne comme explication, l’absence de la partie adverse de Rwasa. Quant à Rwasa, la cour suprême n’a pas intérêt à ce que le procès s’achève.
D’après Rwasa Agathon, par rapport au procès l’opposant à la nouvelle présidence du parti CNL, il est incompréhensible que sa partie adverse s’absente alors que le rendez-vous était connu de tous. Il trouve qu’il y a eu une manipulation politicienne.
« Même l’avocat de mon adversaire s’est fondu dans l’anonymat, quand bien même il était là. De surcroît, on voit que la cour penche toujours sur ce qu’elle a toujours cherché à mettre en pratique. »
Il complète : « Lors de l’audience de novembre, la cour proposait que la prochaine séance ait lieu en septembre de cette année-ci. Si ça a été programmé aujourd’hui, c’était juste parce qu’il y avait eu protestation, et voilà, on le met encore en septembre. »
Selon M. Rwasa, que ça soit la cour suprême du Burundi ou encore les dirigeants du pays, il n’y a pas urgence que le procès se termine. Néanmoins, il explique qu’il n’a pas d’autre choix qu’attendre le prochain rendez-vous.
« C’est très dommage parce qu’une société où la justice fait semblant d’exister, c’est une société qui n’a probablement pas d’avenir. Après tout, le temps, c’est quelque chose de très précieux, et le temps fait déboulonner les pièces les plus coriaces. La présidente a évoqué une fois ce que prévoit la loi, mais la loi dit qu’en 30 jours un procès doit être évacué. Ça fait déjà presque une année. »
Selon lui, les lois se prononcent juste au bout des lèvres, par contre, dans la vie pratique, ces lois ne sont pas applicables.