La pénurie de carburant impacte la ponctualité au travail, créant des défis pour de nombreux employés. Dans plusieurs lieux de travail, l’heure de début de travail n’est plus respectée. Les employés soulignent les difficultés de déplacement causées par cette pénurie récurrente de carburant.
Ce 16 avril 2024, dans l’ancien bâtiment des finances, connu comme un lieu abritant les bureaux des différents ministères, dont celui en charge de la solidarité, celui en charge du commerce et celui de la fonction publique, beaucoup d’employés n’étaient pas encore arrivés au service à 7 h 30, heure de début de travail. Même constat au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération au Développement et celui de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique, où les employés arrivaient vers 8 h 15 et 8 h 20 aux bureaux.
Ceux qui se sont confiés à Bonesha FM disent qu’il est actuellement difficile d’arriver à l’heure faute de moyens de déplacement. Certains ont partagé leurs difficultés à se rendre au travail à l’heure, mentionnant le manque de moyens de transport, les retards causés par l’attente des bus et les conditions météorologiques défavorables. La combinaison de ces facteurs crée un stress constant pour les employés, qui passent de longues heures dans des files d’attente au parking. « Même si tu te réveilles très tôt, tu ne trouves pas de bus. Tu passes au moins une heure en attendant le bus de transport », témoigne l’un des employés.
Les employeurs, exigeant malgré tout la ponctualité, semblent ne pas saisir les défis que rencontrent leurs employés. Ces derniers appellent à une solution durable pour faire face à cette pénurie de carburant devenue récurrente.