Depuis deux mois le chef-lieu de Bururi fait face à un manque criant de boissons de Brarudi. La cause : certains grossistes les vendent clandestinement ailleurs. Par conséquent, les consommateurs commencent à s’habituer à la bière locale.
Au chef-lieu de Bururi, certains consommateurs des boissons de Brarudi ne décolèrent pas. Ils affirment avoir passé environ deux mois sans se rafraîchir avec l’Amstel.
« Aujourd’hui, comme il est difficile de trouver les produits de la Brarudi, je suis habitué à prends la bière locale seule(urwarwa) », raconte en hochant la tête un homme interrogé.
Ce n’est pas lui seul qui se rabat sur la bière pour se rafraîchir.
E.N, un sexagénaire approché n’y va pas par quatre-chemins : « Le camion transporteur des boissons de Brarudi vient deux ou trois fois la semaine. Pourtant, cela n’empêche que la pénurie persiste ». Et de continuer : « les consommateurs des boissons de la Brarudi se contentent aujourd’hui de la bière locale, tandis que d’autres ne hantent plus les bistrots ».
Il affirme que certains tenanciers de bars et grossistes cachent, puis transportent clandestinement ces boissons vers d’autres localités, où les prix sont relativement élevés.
Même son de cloche chez différents détaillants interrogés.
Approchés, certains grossistes et cabaretiers rejettent en bloquent toutes les allégations formulées contre eux. Selon eux, les consommateurs ont augmenté, mais la Brarudi n’a pas revu à la hausse la quantité des boissons réservées à cette ville.
Ils accusent le responsable de la Brarudi à Bururi d’user du népotisme et de l’injustice dans l’octroi des boissons.
Interrogé, ce dernier dénonce des accusations mensongères. Il fait néanmoins savoir qu’il distribue aux grossistes les boissons que sa société met à sa disposition en toute transparence.
Dans la réunion de ce mardi 14 novembre avec les consommateurs et les commerçants de boissons, colonel Léonidas Bandenzamaso a ordonné les participants à mettre en place un comité mixte. Le but de ce dernier sera de résoudre le problème lié au manque de boissons. Il appelle la population et la police à collaborer pour éradiquer la vente de ces boissons vers d’autres localités.