Les enfants, souvent contraints de travailler dans des conditions inadaptées, s’engagent dans des activités rémunérées qui dépassent leurs capacités physiques et mentales.
Des témoignages révèlent que certains enfants sont sollicités pour transporter des marchandises achetées au marché, tandis que d’autres trouvent des emplois dans des restaurants locaux.
La pauvreté et l’insouciance des parents semblent être les principales raisons qui poussent ces enfants à abandonner leurs études. Des jeunes, comme Innocent Mugisha, âgé de 11 ans, ont quitté l’école pour gagner leur vie. Au lieu de poursuivre leur éducation, ils se retrouvent à travailler dans des environnements précaires, où ils sont souvent exploités.
La Fédération des Associations engagées pour les droits des enfants (FENADEB) s’est exprimée sur cette situation préoccupante, soulignant que la loi interdit le travail rémunéré des mineurs. Cependant, la réalité sur le terrain est bien différente. Les enfants, provenant des collines environnantes, affluent vers le marché central de Rutana les jours de marché, espérant trouver des opportunités pour transporter des biens tels que de la braise ou des denrées alimentaires, souvent pour une rémunération dérisoire.