La coalition Burundi Bwa Bose recommande une nouvelle politique déterminée à restaurer la dignité des citoyens, la lutte contre la corruption et une bonne collaboration avec la communauté internationale afin de gérer la crise économique qui hante le Burundi. C’était lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi.
D’après Keffa Nibizi, le porte-parole de la coalition Burundi Bwa Bose, la crise économique que traverse le Burundi aggrave la situation des fonctionnaires puisque leurs salaires restent
« Notre pays est confronté à une crise économique caractérisée essentiellement par la dépréciation de la monnaie burundaise, la rareté et la cherté des denrées de première nécessité, les produits de la Brarudi, les produits alimentaires, les intrants agricoles, les médicaments et autres. Cette crise s’amplifie davantage pour les fonctionnaires qui voient leurs salaires en stagnation alors que les prix augmentent sans cesse de façon exponentielle. »
Il mentionne : « Cette situation n’est pas le fruit du hasard, mais bien des décisions irresponsables et de la gestion catastrophique de la chose publique depuis la prise des règnes du pouvoir par le système politique en place. La crise du carburant qui vient de durer depuis deux ans n’est qu’une manifestation symptomatique d’un pouvoir qui arrive à la limite de ses capacités de gestion. Les solutions envisagées ne sont que spéculatives, alors que la vie de tout le pays est paralysée. »
Le porte-parole de cette coalition estime que les élections prochaines ne pourraient pas se tenir du moment que les candidats à ces élections ne peuvent pas atteindre leurs militants.
Selon lui, les causes majeures de cette crise économique sont notamment la corruption, l’abandon des biens publics, la mauvaise coopération avec les partenaires techniques, financiers ainsi que l’incapacité des pouvoirs en place d’augmenter la production dans tous les secteurs.
« Ces pratiques odieuses ont paralysé le système politique en place, jusqu’au point où toute tentative de changement est dorénavant vouée à l’échec. »
Nibizi recommande des forces politiques nouvelles déterminées à restaurer la dignité du peuple burundais, à mettre fin à la corruption, à restaurer une gestion transparente, un partage équitable des ressources disponibles, améliorer le quotidien des citoyens et une bonne coopération internationale.