Le parti F.P INEZA exprime que les Burundais devraient consacrer plus d’efforts au secteur agricole, car ce secteur n’est plus une priorité depuis 40 ans. Selon le président de ce parti, les Burundais ne devraient pas se concentrer uniquement aux prières pour trouver des solutions aux problèmes économiques qui hantent le pays.
Francis Rohero, le président du parti Fraternité des Patriotes Ineza FPI, estime que si les Burundais conjuguent assez d’efforts dans le secteur agricole, il y aura la baisse des prix sur le marché. Cette annonce a été faite ce samedi 29 mars, lors de la célébration d’anniversaire de ce parti.
« C’est juste de donner un clin d’œil à chaque population, à chaque individu de ce pays que, si on ne s’est pas préparé à notre avenir, il ne faudrait plus qu’on se plaigne de ce qui se passe. »
Selon lui, pour booster l’économie du Burundi, il faut essayer à tout prix de développer tout le potentiel en matière de production dans le pays.
« Il y a la production élémentaire, tout ce qui peut pousser, il y a la production naturelle, tout ce qu’on a trouvé dans notre pays, on trouve encore la production transformée, tout ce qu’on peut transformer. Il y a la production échangée qui arrive dans les services et la production intellectuelle. Nous devons comprendre que si nous n’arrivons pas à investir dans tout ce type de choses, on n’aura pas ce qu’on veut.»
Il fait savoir : « Si on veut nourrir 14 millions d’habitants, on doit savoir ce qui s’est passé dans le passé et on doit savoir ce qui doit se passer dans l’avenir. Voilà pourquoi je dis qu’on doit investir. La question, ce n’est pas que beaucoup de gens cultivent, c’est que ceux qui cultivent aient des moyens pour le faire.»
M. Rohero a interpellé que, dans les années 80 et 90, l’investissement agricole allait jusqu’à 22% dans ce pays et aujourd’hui, le taux a chuté jusqu’ à 6%.