Le changement de comportement et la perte de concentration font partie des symptômes d’abus de drogues. Selon l’association ALUMA-PSM, les parents ayant des enfants toxicomanes sont priés d’éviter de prendre des décisions sans toutefois consulter les experts. Il est déconseillé de pointer du droit à ceux qui consomment les stupéfiants.
D’après Emelyne Kanyamuneza, assistante psychologue au centre qui lutte contre la malaria et la promotion de la santé mentale à ALUMA-PSM, la consommation excessive de drogues peut conduire à la dépendance, voire même à l’addiction.
« Les symptômes de dépendance à la drogue sont entre autres, le fait d’avoir envie des drogues tout le temps, l’incapacité de décider la dose à prendre et des heures d’en prendre. »
Elle fait savoir: « Celui qui consomme la drogue a une faible concentration pendant et après la prise de stupéfiants, il ne se soucie pas des méfaits de ces drogues sur sa santé. »
Concernant les mesures à prendre, la psychologue Kanyamuneza admet que pour prêter main-forte à un consommateur de drogues, il faut éviter de lui pointer du doigt et de consulter un spécialiste.
Quant à Espoir Uwase, assistant en santé mentale à ALUMA-PSM, il est conseillé aux parents d’enfants toxicomanes d’éviter de prendre des décisions eux-mêmes, car ils ne peuvent pas trouver de solutions sans aide.
« Ceux qui ont les leurs qui prennent des drogues sont priés de ne pas prendre des décisions seuls, car ça ne ferait qu’empirer les choses », dit-il.
L’association ALUMA-PSM demande au gouvernement burundais de soutenir les agences de prise en charge des plus âgés des drogues.
Selon le site web de l’Office des Nation Unies Contre la Drogue et le Crime ONODC-OMS, les troubles liés à l’usage de drogues sont associés à un risque accru de survenance d’autres problèmes de santé comme le VIH/sida, l’hépatite, la tuberculose, le suicide, le décès par surdose et les maladies cardiovasculaires.