Les agriculteurs de maïs et de pomme de terre de la province de Kayanza expriment de vives inquiétudes concernant la qualité de leur récolte pour la saison culturale en cours. Les principales causes de cette anxiété sont le changement climatique et la pénurie d’engrais chimiques, notamment l’urée, qui sont essentiels pour garantir une production optimale.
Les agriculteurs, ayant semé leurs cultures, s’attendent à une désillusion pour la récolte prochaine. Ils soulignent des problèmes tels que l’irrégularité des pluies et la pénurie d’engrais, regrettant d’avoir payé à l’avance pour des produits qu’ils n’ont pas encore reçus. La distribution des engrais disponibles est souvent marquée par des irrégularités, ce qui complique encore plus la situation. Un agriculteur a mentionné que le prix d’un kilogramme d’urée atteint 5000 francs burundais, rendant l’accès à ces ressources encore plus difficiles pour les petits exploitants.
Le bureau de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage à Kayanza a confirmé que la situation est préoccupante, avec seulement 40% des engrais distribués alors que la saison culturale va toucher à sa fin. Ce constat a également été partagé par le gouverneur de la province, Rémy Cishahayo, qui a exprimé ses craintes lors de la clôture de la récente caravane du flambeau de la paix.
Face à ces défis, Adelin Niyonsaba, directeur du bureau, appelle les agriculteurs à faire preuve de patience et à partager équitablement les engrais disponibles.