L’Aluchoto annonce avoir mené des enquêtes au sein de l’ODECA, relevant qu’il y a une complicité de certains dirigeants de l’ODECA avec les usines privées qui augmentent le prix complicité de certains dirigeants de l’ODECA avec les usines privées qui haussent le prix du café jusqu’à 90 %, tandis que le prix dans les usines publiques diminue de 50 % . Selon l’Aluchoto, les usines privées affaiblissent l’économie du pays. Elle réclame la suspension de ces dernières et le renforcement des usines publiques.
Vianney Ndayisaba, coordinateur de l’Association de Lutte contre le Chômage et la Torture ALUCHOTO, explique qu’il y a des personnes qui créent leurs propres entreprises avec l’aide de l’ODECA pour leurs propres intérêts.
« Nous avons mené des enquêtes et constaté que ceux de l’ODECA collaborent avec les propriétaires des usines privées et reçoivent des pots-de-vin de la part de ces usines. Ces dernières s’approprient le café qui pourrait aider à générer des devises pour le pays, et tout cela pour leurs propres intérêts. »
Il ajoute: « Ces devises pourraient contribuer au développement du pays. Mais au lieu de cela, les propriétaires des usines privées travaillent en collaboration avec certaines autorités afin de mettre l’argent du café dans leurs propres poches. »
Le coordinateur de l’Aluchoto demande à ce que ces usines privées soient suspendues et suggère de mettre en avant le renforcement des usines publiques.
« Depuis longtemps, le café était pour l’intérêt du pays. Nous demandons aussi à l’ODECA et au ministère de l’Agriculture de suivre de près la situation de l’ODECA afin que le recrutement du personnel soit transparent et que ceux qui ne sont pas en règle soient punis », a-t-il mentionné.
Nous avons essayé de contacter le directeur général de l’Odeca pour s’exprimer sur ce cas, mais nous l’avons manqué.