Certains conducteurs de taxis voitures aux parkings près de l’ex-marché de Bujumbura signalent qu’ils n’ont plus le droit de se garer dans ces endroits à partir de 17h00. Ils sont chassés par les policiers pour laisser la place aux particuliers qui ne sont pas censés assurer le transport payant. Ils demandent la permission d’exercer à nouveau leur travail le soir à ces endroits.
D’après certains conducteurs de taxis, ils ne comprennent pas pourquoi ils ne peuvent plus garer leurs voitures aux parkings près de l’ex-marché central de Bujumbura alors qu’ils ont l’autorisation de transport et payent régulièrement les impôts de stationnement. Ils dénoncent de l’injustice.
« Il y a des parkings destinés aux taxis, mais nous sommes étonnés de voir qu’à partir de 17h, la police commence à nous chasser de ces endroits. Ce qui est encore plus étonnant, c’est que des véhicules ayant des plaques civiles et de l’État reçoivent l’autorisation de se garer dans ces parkings et prennent des passagers en leur faisant payer plus que nous. »
Ils révèlent que, lorsqu’ils demandent aux policiers les raisons de cette décision, ils expliquent que ces ordres viennent de leurs supérieures.
« Beaucoup de clients commencent à arriver vers 17 h, lorsqu’ils rentrent de leur travail, mais malheureusement, pendant ces heures, des policiers nous interdisent de nous garer sur ces parkings. »
Ils se plaignent qu’ils sont chassés des parkings reconnus par la loi sans toutefois que ces policiers leur montrent d’autres endroits où exercer leurs activités.
« Nous réclamons du respect dans nos parkings et que ceux qui ne sont pas en règle soient punis, car il existe des lois sanctionnant ceux qui ne respectent pas les règles. »
L’Atrabu, contre la décision des policiers
Selon Charles Ntirampeba, représentant légal de l’Association des Transporteurs du Burundi ATRABU, il n’est pas juste de chasser que les conducteurs payant les taxes pour déplacer les passagers tout en donnant accès aux particuliers qui profitent seulement de la crise du carburant.
« Il y a ceux qui disposent de leurs propres véhicules et qui profitent de cette carence de carburant pour faire le transport payant. Il ne faut pas que les policiers autorisent ce genre de gens qui n’ont pas le droit d’exercer ce métier et qui ne payent pas les impôts de stationnement, car s’il survient un accident, les dommages reviennent aux passagers. »
L’Atrabu demande à ce que ceux qui ont le droit d’exercer ce métier continuent à le faire comme auparavant.