L’Olucome se dit aussi étonné de constater que ce secteur minier n’apporte rien dans la caisse de l’État. Elle trouve qu’il y a encore des problèmes au niveau de l’octroi des marchés publics, il se remarque du favoritisme. L’Olucome, recommande la mise en place d’une commission mixte pour le contrôle de l’exploitation minière au Burundi.
Alexis Nimubona, le chargé de la communication à l’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques OLUCOME, met au courant que le secteur minier ne peut pas apporter d’intérêt au pays alors les associés des coopératives exploitant les minerais sont la plupart du temps au niveau des institutions publiques.
« Le président de la République dit qu’il ne comprend pas pourquoi il y a plus de 200 coopératives chargées d’extraction minière au Burundi et le Burundi enregistre 0% comme recette provenant de ce secteur. C’est incompréhensible aussi au niveau de la population burundaise en général et au niveau de l’Olucome en particulier. »
Il mentionne que le président Ndayishimiye se limite seulement aux plaintes sans toutefois agir.
« L’Olucome se demande où sont les institutions chargées de la gestion minière au Burundi. Il y a un problème au niveau de l’octroi des marchés publics. Nous y voyons du népotisme, nous y voyons du favoritisme. »
M. Nimubona lance un appel à l’État: « L’Olucome recommande au gouvernement burundais de mettre en place une commission mixte où toutes les parties prenantes seraient représentées, c’est-à-dire le gouvernement, les organisations de la société civile, le secteur privé pour contrôler l’extraction et le commerce des minerais au Burundi », a-t-il fait savoir.
Signalons qu’en date du 20 mars, lors d’une séance d’évaluation de l’état de mise en œuvre des initiatives à résultats rapides par le ministère de l’Hydraulique, de l’énergie et des mines, le président de la République a invité les Burundais à changer de mentalité et à faire en sorte que les ressources naturelles du Burundi soient efficacement exploitées pour améliorer le bien-être de la population.