Les conducteurs des véhicules et motos de la ville de Gitega dénoncent le désordre qui s’observe dans la distribution du carburant dans les stations-service. Selon eux, pour être servi, il faut donner un pourboire aux pompistes ou aux policiers. Ils demandent au gouvernement de prendre toutes les mesures pour éradiquer ce phénomène.
Des propriétaires de véhicules privés et de transports rencontrés au fil d’attente dans différentes stations-services du centre-ville de Gitega font savoir que les titulaires des motos et des engins de type Bajaj sont contraints de payer une somme entre 40 000 et 50 000 fbu aux pompistes pour être servi en carburant, un comportement frustrant pour eux.
Ces conducteurs de véhicules se plaignent qu’ils sont obligés d’attendre longtemps sur le fil d’attente, et parfois ils rentrent sans être servis.
Ils pointent aussi du doigt aux policiers en charge de la régulation de la distribution du carburant qui priorisent les motos et véhicules pour recevoir le carburant tout en prétendant être les propriétaires de ces véhicules, mais avant cela, le vrai propriétaire doit donner un pot-de-vin à ces policiers.
D’après ces sources, cette situation embrouille le système de distribution du carburant. Ils disent être attristés par le comportement de ces policiers qui étaient censés assurer l’ordre public.
Les propriétaires de véhicules de la ville de Gitega demandent au gouvernement du Burundi de mettre en place des mesures pour couper court avec cette situation qu’ils jugent inappropriée.
De son côté, Nikundana Olivier, le gérant de la station-service Engen de la capitale Gitega, demande aux titulaires de véhicules d’identifier tous ceux qui demandent un pourboire sans distinction aucune, pour que ces derniers soient arrêtés et conduits devant la justice.