En province Rumonge, les inondations causées par la rivière Murembwe ont détruit plus de 500 hectares de champs de palmier à huile. Les propriétaires de ces champs annoncent une grande perte pour leurs familles et le pays en général. Ces derniers demandent aux autorités de leur venir en aide tout en faisant le travail de curage de cette rivière.
L’écroulement des berges de la rivière Murembwe a emporté plus de 500 hectares de champs de palmier à huile. Certains propriétaires de ces champs détruits disent que cela constitue une grande perte pour leurs familles et pour le Burundi car, selon eux, ces champs constituaient leur unique source de revenus.
Ils demandent au ministère de l’agriculture de commencer les travaux de curage de la rivière Murembwe afin que la population puisse continuer cultiver de différentes cultures dans cette vallée de Murembwe.
Certains habitants de la ville de Rumonge craignent le malheur si rien n’est fait dans l’immédiat car ces inondations de cette rivière menacent certains quartiers de la ville de Rumonge comme par exemple le quartier Kanyenkoko et Birimba.
Léonard Niyonsaba, gouverneur de la province de Rumonge confirme ces informations et indique que cela est dû aux conséquences de changements climatiques.
Niyonsaba indique qu’au cours de la semaine dernière, il a lancé un appel vibrant aux partenaires de cette province dans le secteur de l’agriculture et de l’environnement afin d’appuyer les travaux de curage de la rivière Murembwe.
Il lance un appel à la population de Rumonge de planter des arbres sur les montagnes et de créer les fosses ante-érosives et aussi de planter des bambous et les herbes fixatrices sur les berges de cette rivière.