Certaines familles de Bujumbura, la capitale économique du Burundi, font face à des difficultés croissantes pour fournir un petit-déjeuner adéquat à leurs enfants avant qu’ils ne partent à l’école. Cette situation est exacerbée par la hausse des prix des produits de première nécessité, rendant l’alimentation de base de plus en plus inaccessible pour de nombreuses ménages
Une mère de trois enfants a partagé son expérience, indiquant qu’elle dépense quotidiennement plus de 30 000 francs burundais pour nourrir sa famille. Elle s’inquiète de l’avenir, affirmant que si la situation ne s’améliore pas, les conditions de vie deviendront insupportables. Cette mère souligne également que la montée des prix du sucre complique encore plus la préparation de repas simples comme le thé pour ses enfants.
Les conséquences de cette crise alimentaire ne se limitent pas seulement à la nutrition. Notre source craint que les enfants qui se rendent à l’école sans avoir mangé risquent de voir leurs résultats scolaires se détériorer. Cette maman mentionne que l’absence de repas peut entraîner des problèmes de concentration et d’apprentissage, ce qui pourrait nuire à leur réussite scolaire.
Face à cette situation alarmante, plusieurs mères, dont certaines ont choisi de ne pas s’exprimer publiquement, estiment qu’il est crucial de discuter de la fixation des prix des produits de première nécessité avec les parties prenantes. Elles croient fermement que des mesures doivent être prises pour protéger les intérêts de la population et garantir que les familles puissent nourrir correctement leurs enfants.