Dans une réunion d’échange de mercredi 11 septembre 2024, ils ont signalé des pots-de-vin qui leur sont exigés dès leur arrivée à l’aéroport Melchior Ndadaye ainsi que dans différents services publics du pays.
Selon leurs témoignages, certains employés de l’aéroport demandent de l’argent aux membres de la diaspora à leur arrivée, une pratique qualifiée de « ridicule » et « honteuse » par un Burundais vivant aux États-Unis.
« C’est vraiment ridicule, c’est aussi honteux d’accueillir un invité pour lui demander de l’argent alors que tu rentres dans ton pays natal », a déploré ce Burundais de la diaspora.
Les problèmes ne s’arrêtent pas à l’aéroport. Dans différents services publics, ces membres de la diaspora affirment également devoir payer des pots-de-vin pour obtenir des documents ou des services, y compris pour des services censés être gratuits.
Même Son de cloche pour un Burundais qui habite au Canada. Lui aussi indique que dans différents services, on lui a demandé de l’argent pour lui rendre un service.
« Des fois ils demandent des pots de vin pour te rendre un service, » a témoigné un autre membre de la diaspora.
Les membres de la diaspora se disent également très fâchés contre certaines autorités administratives qui ne leur facilitent pas la réalisation de leurs projets dans le pays.
Face à ces problèmes, Samuel Ndayiragije, président de la diaspora burundaise, a indiqué que ces préoccupations seront transmises aux autorités compétentes afin de trouver une solution.