Depuis quelques semaines, les chantiers de construction dans la province de Ngozi sont perturbés par une flambée des prix du ciment, matériau essentiel pour ces travaux. Les propriétaires des chantiers en cours, regrette cette situation et demande l’intervention des autorités administratives pour faire respecter les prix de son produit.
« Actuellement, un sac de ciment qui devrait s’acheter à 45 000 francs burundais coûte 80 000 francs, tandis que celui mis à 55 000 francs s’achète à 83 000 francs », témoignent des résidents de Ngozi.
Selon les propriétaires des chantiers, cette hausse excessive des prix est due à une pénurie de ce matériau de construction, forçant certains habitants à suspendre temporairement leurs chantiers
Ils regrettent aussi cette flambée des prix du ciment local a également entraîné une hausse du prix du ciment importé, passant de 50 000 francs à 85 000 voire 90 000 francs burundais le sac en l’espace de deux mois.
Le gouverneur de la province, Désiré Minani, est au courant de cette situation. Il assure que le ciment sera bientôt à nouveau disponible, car il s’est entretenu avec les fournisseurs qui, selon lui, avaient manqué de carburant pour le transport.
Cependant, les entrepreneurs et les particuliers ayant des chantiers en cours demandent à l’administration de veiller au respect des prix fixés par l’entreprise de ciment le 19 août dernier. Ils accusent les commerçants de spéculation sur les prix.