À l’approche de la rentrée scolaire, la coalition Bafashebige, dirigée par Maître Jean Samandari, souligne l’urgence d’une préparation adéquate du gouvernement pour garantir des conditions d’apprentissage optimales aux élèves burundais.
Au cours d’une récente déclaration, Maître Samandari a exprimé son inquiétude quant aux effets néfastes que peuvent engendrer des conditions d’études précaires sur les résultats scolaires des élèves. « Si les élèves étudient dans des mauvaises conditions, cela perturbe leur résultat », a-t-il déclaré, appelant à une mobilisation collective pour garantir que les générations futures puissent se préparer à un avenir radieux. Le président de la coalition a mis en lumière le manque de pupitres et la mauvaise qualité des infrastructures scolaires qui subsistent, particulièrement à l’approche de la rentrée. Ces problèmes ne doivent pas être sous-estimés, car ils constituent un frein à l’éducation de qualité.
La Coalition Bafashebige lance un appel vibrant à toutes les parties prenantes : gouvernement, communauté, administrations communales, opérateurs économiques et diaspora. Chacun doit jouer un rôle actif en contribuant aux efforts visant à améliorer les conditions d’apprentissage. « Nous avons besoin d’un soutien matériel accru pour aider les écoles en difficulté, notamment celles qui souffrent d’un manque de pupitres » a insisté Maître Samandari. Cet appel à l’action a pour but de rassembler des ressources financières et matérielles afin de rendre l’apprentissage plus accessible et efficace. « Chacun, selon ses moyens, peut apporter sa pierre à l’édifice pour faciliter l’éducation de nos enfants » a-t-il ajouté. La Coalition encourage des initiatives communautaires et des partenariats qui pourraient enrichir l’environnement éducatif des élèves.
Le message est clair. Pour cette coalition, l’éducation est la clé du développement d’un pays. En tout cas, la Coalition Bafashebige appelle à un élan de solidarité pour que tous les acteurs de la société s’engagent à faire de la rentrée scolaire un moment de renouveau et d’espoir pour les enfants burundais.