C’est du moins ce qui a été annoncé par le ministre des Finances ce 31 janvier 2023 dans une réunions conjointe avec la ministre en charge du tourisme au Burundi à l’intentions des responsables d’hôtels.
Audace Niyonzima, ministre des Finances, a indiqué que les touristes étrangers qui arrivent au Burundi doivent payer les frais de séjour en devises « pour contribuer au développement du pays. » Ainsi, il demande aux responsables des hôtels exerçant sur le sol burundais d’ouvrir des comptes en devises dans des banques commerciales comme ça se fait sous d’autres cieux.
Au nom de la Chambre sectorielle Hôtellerie et Tourisme, Herman Ndayisaba à pourtant attirer l’attention du ministre sur le fait qu’il sera difficile de différencier les restaurants et hôtels. « Les hôtels doivent avoir des chambres, des boissons et de la nourriture pour faciliter les touristes » note-t-il.
Se référant aux clauses de ladite réunions à l’intention des acteurs du secteur tourisme, le ministère vient d’ailleurs de sortir un communiqué où il exige aux hôtels de porter à la connaissance du public par affichage les prix de leurs services aux résidents en BIF et au non-résidents en devises. Et cela à partir de ce 1er février 2023.