Les organisations de la société civile demandent à la CENI de protéger les droits de la personne et des biens publics pendant les élections. Ces organisations estiment que les droits humains sont toujours bafoués pendant la période électorale, d’où la CENI devrait être vigilante durant cette période pour assurer le bon déroulement des élections.
L’emprisonnement des militants politiques, les discours de haine, des fonds publics gaspillés pour les campagnes sont des faits qui s’observent surtout durant la période des élections, comme l’annoncent les organisations de la société civile. C’était ce vendredi, lors de la réunion entre la CENI et les partenaires électoraux.
Vianney Ndayisaba, coordinateur de l’association Aluchoto qui milite pour les droits humains, évoque les détentions illégales et le discours de haine qui émerge pendant la campagne.
« J’ai déjà remarqué que, pendant la période préélectorale, il y a eu des violences, des arrestations arbitraires et des détentions illégales chez les militants politiques. Certains politiciens incitent leurs militants à ne pas respecter les droits humains, sans oublier les chants haineux au sein des partis politiques.»
Sixte Vigny Nimuraba, président de la CNIDH, confirme qu’il y a eu des violences lors des élections, d’où il appelle la CENI à collaborer avec le ministère de la Justice pour traduire en justice ceux qui se conduisent mal durant la période électorale.
« Nous interpellons le ministère de l’Intérieur et le ministère de la Justice à conjuguer leurs efforts afin de traduire en justice ceux qui se livrent à des actes de méconduite pendant cette période électorale afin d’éradiquer ce phénomène.»