Quelques pompistes des stations-service de la ville de Bujumbura annoncent qu’ils viennent de passer plusieurs jours, voire plusieurs mois sans aucune goutte de carburant. Sur les six stations visitées, une seule pouvait encore continuer à servir les clients. Cependant, ces pompistes demandent à l’État de trouver une solution durable à la pénurie de carburant.
Dans une visite faite par la radio Bonesha Fm ce mercredi matin sur quelques stations-service de la ville de Bujumbura, le constat est que sur les 6 stations-service visitées, une seule station dit Face à Face disposait encore de carburant. Cependant, les pompistes de cette station signalent que seuls les véhicules de transport en commun sont permis d’être servis.
Par exemple, sur la station Novotel, une période d’un mois vient de s’écouler sans être approvisionnée en carburant, que ce soit l’essence ou le mazout.
Quant à la station nommée kwa Katikati, un pompiste qui était sur place explique que cette station vient de passer deux semaines sans recevoir de carburant.
« On n’a pas ni l’essence, ni le mazout. On entend dire même qu’il n’y en a pas à la Sopebu. Il y a des chauffeurs qui viennent de passer deux semaines sur les files indiennes en attente de carburant, d’autres se sont ennuyés et sont partis. »
Une autre station que nous avons visitée, au boulevard de l’Uprona connue sous le nom de station Galerie Glic, un pompiste qui était sur place indique que le stock est à ses dernières gouttes.
À la station Nayoth qui se trouve sur le même boulevard, en face de l’ambassade de France, son dernier approvisionnement en mazout date de janvier 2025 tandis que le carburant de type essence date de décembre 2024.
La dernière station visitée est nommée interpetrol, tout près de l’ex-marché du Bujumbura, les pompistes révèlent que le dernier approvisionnement en mazout date d’avril 2024, et le carburant du type essence au début de ce mois de janvier.
« Le dernier jour de réception du carburant du type essence, nous avons eu 10 mille litres et 5 mille litres de mazout. »
Ces pompistes demandent que le problème lié au manque de carburant soit résolu pour l’intérêt de la population et du pays en général.