Dans sa lutte contre la corruption, le président du Burundi Evariste Ndayishimiye a ordonné, lors des cérémonies de la 6ème célébration de la journée du contribuable, la digitalisation de l’Office Burundais des Recettes (OBR). Un expert fiscal en dit plus sur ce que va gagner l’OBR de cette digitalisation.
Selon l’expert fiscal Claver Haragirimana, les avantages de la digitalisation des services de l’Office Burundais des Recettes (OBR) sont plus d’un.
« D’une part, il sera facile à cet office de retracer toutes les opérations qui se font, de traiter rapidement des dossiers fiscaux, de gérer les recettes fiscales, la télédéclaration des recettes, l’audit et le contrôle… D’autre part, il y aura la rapidité dans le traitement des dossiers et le respect des délais légaux », confie-t-il.
Pour que l’OBR soit une administration performante et efficace, estime-t-il, il faut qu’elle s’impose des délais de traitement des dossiers.
Selon lui, la digitalisation est un moyen de lutter contre la corruption. « Avec le système classique, des fois on vous dira que le dossier est en cours de traitement. Vous ne saurez jamais là où ils en sont », souligne-t-il.
Pour lui, un interlocuteur humain peut abuser de la patience d’un contribuable pour lui inciter à la corruption. Et cela dans le but de bénéficier d’un service rapide.
L’expert Haragirimana ne tarit pas d’éloges quant à l’importance de la digitalisation. Il conclut que la digitalisation permettra aux contribuables d’avoir des services de qualité à un délai rapide.
D’après lui, la digitalisation est une procédure visant à transformer les processus traditionnels des objets, des outils et des professions par le biais des technologies de l’information et de la communication.
Signalons que le président burundais Evariste Ndayisgimiye a donné un délai de trois mois pour digitaliser tous les services de l’OBR. Une digitalisation à milles et un avantages