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Les victimes des inondations de Gatumba en détresse au site de Gisagara

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Les victimes des inondations de Gatumba, récemment délocalisées vers le site de Gisagara dans la commune Mubimbi, province de Bujumbura, font face à des conditions de vie précaires. Les témoignages recueillis sur place révèlent une situation alarmante, marquée par des maladies liées à l’insalubrité et un manque crucial de logements adéquats.

Au site de Gisagara, plus de 6 300 personnes vivent dans des tentes souvent endommagées. Les habitants, dont beaucoup sont contraints de partager des espaces réduits, se battent quotidiennement contre des inondations qui menacent leur sécurité. Les tentes, mesurant parfois seulement deux mètres sur un mètre et demi, ne permettent pas un sommeil confortable, et les familles doivent se serrer pour y dormir

Les conditions sanitaires sont alarmantes

Les habitants souffrent de maladies telles que la diarrhée, la malaria et d’autres infections, exacerbées par le manque d’eau potable. Actuellement, les résidents doivent acheter de l’eau, un bidon de 20 litres coûtant 500 francs burundais, ce qui représente un fardeau financier considérable pour des familles déjà en difficulté.

Des sources dans des structures de santé locales rapportent un afflux quotidien de 30 à 60 patients, principalement des femmes et des enfants, souffrant de ces maladies.

Les témoignages des habitants révèlent une détresse profonde. « Nous sommes obligés de vivre dans des conditions inhumaines, à côté de toilettes débordées et d’une odeur nauséabonde », déclare un résident. Sur cinq toilettes, seuls deux sont encore utilisables, aggravant la situation sanitaire

 

Retour à Gatumba : une lueur d’espoir ?

Malgré ces conditions difficiles, certains habitants de Gatumba commencent à retourner chez eux, encouragés par un recul des eaux. Jean Muyoboke, chef de zone Gatumba, indique que le niveau des eaux a diminué de 200 à 500 mètres, permettant à certaines familles de réintégrer leurs maisons. Cependant, cette situation est teintée d’inquiétude, car les habitants craignent de nouvelles inondations, étant donné la proximité de la rivière Rusizi et du lac Tanganyika.

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