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Kayanza : Les caféiculteurs se réjouissent du nouveau tarif du café  

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Certains caféiculteurs de la province Kayanza saluent le nouveau tarif du café cerise récemment fixé par l’État à un prix de 2 800 fbu par kilo. Toutefois, ils demandent à l’État de continuer à revoir à la hausse ce prix du café, vu les efforts qu’ils fournissent dans l’entretien du café et la cherté de la vie.

 

Le gouvernement burundais a récemment revu à la hausse le prix du café cerise à 2800fbu par kilo, c’est au moment où il était fixé au prix de 1 380 fbu le kilo. Selon les producteurs du café de la province Kayanza, la hausse du prix de ce produit est un signe de reconnaissance de leurs efforts.

« Nous sommes très reconnaissants du nouveau prix du café. Par contre, vu que les produits de première nécessité ne cessent de grimper, nous demandons à ce que l’État hausse encore une fois le prix de ce produit dans les jours à venir », a raconté un certain caféiculteur de la province de Kayanza.

Cependant, ils font savoir que la fertilisation, le désherbage, la taille et la cueillette représentent des coûts élevés qui ne sont pas totalement couverts par le nouveau tarif du café. Ils demandent à l’État de continuer à hausser le prix de ce produit tout en s’appuyant sur les réalités du terrain.

Ces caféiculteurs de la province Kayanza disent être préoccupés du désengagement progressif de certains agriculteurs qui se tournent vers d’autres cultures jugées plus rentables. Ils lancent plutôt un appel aux autres producteurs du café de redoubler d’efforts pour préserver la culture du café qu’ils jugent essentielle à l’économie du pays.

D’après Jean-Marie Niyongabo, le représentant du Forum des organisations de Producteurs Agricoles du Burundi FOPABU, la mesure de l’État d’augmenter le prix du café cerise témoigne de son soutien aux idées des agriculteurs et de sa volonté d’écouter leurs préoccupations.

 « Le Fopabu se réjouit de la décision de l’État d’augmenter le prix du café par kilo. Cependant, compte tenu des défis actuels que nous rencontrons, nous appelons le gouvernement à reconsidérer une nouvelle augmentation du prix de ce produit. Cela permettrait aux agriculteurs de subvenir à leurs besoins, de rémunérer leurs travailleurs et d’investir dans l’achat d’engrais, afin de favoriser le développement de cette culture essentielle », dit-il.

 

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