Ce mercredi 14 mai, à la deuxième journée de la campagne électorale, les différents partis politiques ont poursuivi leurs campagnes à travers le pays tout en exposant différents projets à réaliser une fois élus. Quant à la coalition Burundi Bwa Bose, l’ouverture de la campagne électorale est prévue ce jeudi 14 mai en mairie de Bujumbura.
À la deuxième journée de la campagne électorale, ce mercredi 14 mai, le parti au pouvoir CNDD-FDD a poursuivi sa campagne électorale à Muyinga dans la nouvelle province de Buhumuza. Ce parti encourage la cohabitation pacifique.
Le parti CNL quant à lui continue sa campagne électorale à Giharo dans l’ancienne province de Rutana depuis le matin de ce mercredi.
Lors du premier jour de sa campagne électorale dans la capitale Gitega, ce mardi 13 mai, le parti CNL a déclaré qu’une fois élu, il va mettre fin à la hausse des prix des denrées alimentaires et des matériaux de construction ainsi que rénover le secteur de l’éducation.
Selon Nestor Girukwishaka, le président de ce parti, le CNL va instaurer la bonne gouvernance : « On va instaurer la bonne gouvernance basée sur la démocratie, le développement durable des citoyens, la justice qui met en avant l’égalité des gens devant la loi, le rapatriement des réfugiés et notre préoccupation, on va mettre fin à l’injustice. De même, le secteur agro-pastoral sera développé en donnant des intrants suffisants à temps pour augmenter la production. »
Il fait savoir que ce parti va revoir à la baisse le prix des denrées alimentaires comme par exemple, le sucre et les boissons Brarudi.
« Nous chercherons des marchés d’écoulement pour les citoyens, nous devons disponibiliser le carburant à tout prix. Nous tenons à vous dire que l’extraction des minerais sera transparente, il y aura une meilleure régulation des devises. Quant à l’éducation, on va rétablir l’ancien système et prioriser l’innovation pour améliorer ce secteur, surtout, nous ferons tout pour améliorer le salaire des fonctionnaires. »
Durant le premier jour de sa campagne électorale en mairie de Bujumbura, ce mardi 13 mai, le parti Uprona a promis de mettre en avant les projets de renforcement de la justice, la restauration de l’accord d’Arusha, le renforcement de la démocratie, le rapatriement des réfugiés politiques et des médias en exil.
D’après Olivier Nkurunziza, président de l’Uprona, l’unité nationale est nécessaire dans le pays pour qu’il y ait la cohésion sociale. Il exprime que la démocratie n’est pas maintenue au Burundi, que la justice suscite des complications.
« Nous avons vu que rien n’aboutira sans l’unité des Burundais. Quand nous disons l’unité, ça ne veut pas dire les Hutu, les Tutsi, les communes et les provinces, la réponse est dans la charte de l’unité nationale. Cela est primordial, l’État ne pourrait pas ignorer cela, car ça figure dans l’accord d’Arusha. C’est ainsi que nous demandons la mise en application de cet accord.»
Selon M. Nkurunziza, une fois que l’Uprona sera élu, il va réviser la loi régissant la commission vérité et réconciliation CVR.