Ils sont dans l’incapacité de subvenir aux besoins de leur famille et réclament 17 mois d’impayés ainsi que des indemnités de fin de carrière. Le ministre Audace Niyonzima,ministre des Finances, tranquillise et fait savoir qu’une commission mise en place pour des enquêtes a déjà terminé son travail et que la question sera soumise au conseil des ministres dans les prochains jours.
Ils sont plus d’une centaine des anciens agents de la Sogestal Kirimiro qui se lamentent. Depuis mars 2020, ils ont perdu de l’emploi sans bénéficier des primes et indemnités prévues par les textes de loi à cette entreprise.
Constitué des anciens techniciens, personnels administratifs, chauffeurs, veilleurs et plantaux, ils réclament 17 mois d’arriérés de leur salaire ainsi que des indemnités de fin de carrière.
Contactés, ils disent traverser une période très difficile. Ils ont des problèmes pour se venir à leurs besoins.
Ces anciens agents de la Sogestal Kirimiro ne comprennent pas comment cette entreprise est tombée en faillite. C’est au moment où la production du café avait été réellement vendue en devise dans les pays étrangers.
Plus de trois ans après, ces anciens travailleurs réclament qu’ils soient réhabilités dans leurs droits.
Lors d’une séance plénière du sénat siégeant dans la capitale politique à Guitéga,le ministre des Finances, du Budget et de la Planification économique, Audace Nyonzima, a fait savoir qu’il est au courant de cette situation. Selon toujours le ministre Nyonzima, une commission mise en place a dû terminer le travail d’investigation et le montant estimatif est autour de 3 milliards de francs burundais. Le ministre Audace Niyonzima compte prochainement soumettre cette question au sein du conseil des ministres.