4 mois viennent de s’écouler que des agriculteurs de coton de Rukana en commune Rugombo ont vendu leur coton à la société Cogerco. Ils ont entendu leur payement en vain et sont en colère. La compagnie de gérance du coton (Cogerco) indique qu’elle est en train de trouver une réponse à leur question.
« Nous attendons toujours, aucun sous n’est pas encore payé, alors qu’en décembre, l’acheteur avait promis de payer en 10 jours », se lamentent les agriculteurs de Rukana, en commune de Rugombo. Ils font savoir que le payement aurait servi à satisfaire leurs besoins, notamment en achetant des semences pour d’autres cultures et à payer les frais de scolarité pour leurs enfants. D’après eux, les conséquences sont nombreuses, car ils avaient contracté des emprunts qui restent impayés.
Ils avaient l’habitude d’être payés au début du mois d’août chaque année et déplorent que la promesse du payement en décembre 2023 par la Cogerco n’ait pas été tenue. Et demande au gouvernement burundais de prendre leur question en main. « Nous avons de plus d’inquiétudes, car les responsables de la Cogerco ne sont pas en train de dire la vérité sur les raisons du retard des payements. » Ils sont frustrés par le fait qu’ils sont en train de planter d’autres cultures de coton, alors que même leur premier payement n’a pas encore eu lieu. « Est-ce que nous ne risquons pas aussi de travailler pour rien ? » se demande un agriculteur.
Ces agriculteurs de coton rappellent au gouvernement que c’est une culture qui exige beaucoup d’efforts pour son entretien et qu’il est vendu à un prix disproportionné. « Un kilo de coton est vendu à 1000 BIF, alors qu’un travailleur journalier dans un champ de coton rentre 5000 BIF. » Ils estiment au moins que leur payement devrait être exécuté à temps.
La direction de la Cogerco confie que la question est en train d’être réglée.