Les habitants de ces zones de la commune de Ntahangwa en mairie de Bujumbura font face à une inquiétude grandissante concernant la propagation de l’épidémie de variole de singe. Ils expriment leurs préoccupations face à cette situation alarmante, exacerbée par des conditions de vie difficiles, notamment le manque d’eau potable et la prostitution.
Les résidents de Nahangwa soulignent que le manque d’eau potable est un facteur clé dans la propagation de l’épidémie. « Nous marchons des kilomètres pour trouver de l’eau », déclare un habitant, ajoutant que cette pénurie aggrave la situation sanitaire. De plus, la prostitution, qui est visible dans certaines zones, contribue également à la transmission de la maladie. Selon nos sources, une femme, déjà contaminée, continue de travailler malgré les risques, illustrant la gravité de la situation.
La croix rouge mène certaines actions
Les habitants demandent à la Regideso de fournir de l’eau potable et exhortent les personnes engagées dans la prostitution à changer de comportement. « Les autorités doivent être rigoureuses dans la surveillance des hôtels pour protéger la population », affirment-ils.
En réponse à cette crise, la Croix-Rouge du Burundi a lancé une campagne de distribution de matériel de lavage des mains dans les lieux publics, tels que les églises et les marchés. Jean Bosco Ntihinyuzwa, secrétaire exécutif de la Croix-Rouge à Bujumbura, a déclaré que ces mesures visent à lutter contre l’épidémie. « Le lavage des mains est essentiel pour prévenir la propagation de la maladie », a-t-il ajouté.
Pour rappel, le ministère de la Santé publique a récemment rapporté 313 cas positifs de variole de singe à travers le pays, dont 125 dans la commune de Ntahangwa.