Les conséquences de la pénurie du carburant s’abattant sur le pouvoir d’achat des consommateurs et sur le pays, un expert économiste juge qu’il faudrait un cadre d’échange aux questions économiques tandis qu’un activiste propose un recours aux technocrates pour s’en sortir.
Diomède Ninteretse, expert économiste, indique que la pénurie a des conséquences négatives non seulement sur le pouvoir d’achat de la population, mais aussi, sur tout le pays. Il explique qu’elle est due au manque des devises et demande qu’il y ait un cadre d’échange où on discute sur toutes les questions économiques.
Quant à Faustin Ndikumana, directeur national exécutif de l’ONG locale PARCEM, il estime que le gouvernement burundais devrait expliquer les causes qui sont à l’origine de la pénurie répétitive du carburant. Pour Ndikumanan, il faut aussi que le même gouvernement associe des technocrates pour trouver ensemble une solution à la problématique du carburant. « Le gouvernement doit suivre de près l’importation du carburant et la protection des devises », observe cet activiste.
Le ministère du Commerce reconnaît que la carence des devises est l’une des causes de la pénurie du carburant et trouve que l’augmentation de la production est nécessaire pour faire entrer des devises dans le pays. « De cette manière nous pourrions avoir même des réserves en stock. »