1/2 sac de 25 mille BIF est passé à 30 mille voire 35 mille BIF par exemple au sud de la capitale économique. Le déboisement, le délabrement de routes et la pénurie du carburant sont cités comme les principales causes de cette hausse par les commerçants.
Les habitants de Kanyosha en commune de Muha qui achètent le charbon en détail confient qu’une quantité de charbon qui coutait 1000 BIF est vendue au moins 2000 BIF. « Impossible de faire cuire nos aliments avec du charbon de 1000 francs », se lamentent nos sources. Ils pointent du doigt le déboisement et les routes impraticables qui rendent difficile le transport du charbon vers la ville de Bujumbura.
Les consommateurs et les commerçants plaident pour la mise en place d’une autre source d’énergie qui pourrait compléter ou remplacer le recours au charbon.
En tout cas, les utilisateurs grognent contre la carence du charbon et précisent que le peu qu’ils trouvent coûte trop cher. Certains vendeurs estiment que la pénurie de carburant est venue empirer la situation.
A Nyakabiga en commune de Mukaza, les files d’attente s’observaient le matin du 11 octobre 2023 sur différents points de vente du charbon. Les consommateurs déplorent une hausse du prix qui devient de plus en plus exorbitant. Ils disent ne pas savoir à quel saint se vouer et supplient au gouvernement d’au moins résoudre le problème de pénurie du carburant qui est à l’origine de la hausse de ce produit de première nécessité.