Léonidas Sindayigaya, porte-parole du ministère de l’Hydraulique, de l’Énergie et des Mines, se dit ne pas comprendre la reprise de la pénurie du carburant alors que, la semaine dernière, 80 camions citernes le transportant sont entré au pays.
« C’est incompréhensible que des voitures fassent des files d’attente sur des stations », réagit Léonidas Sindayigaya. D’après lui, son ministère a décidé de faire une descente sur les stations-services pour enquêter et punir les spéculateurs qui cachent le carburant, surtout de type essence. Il rassure que la problématique va bientôt trouver une solution. « D’autres camions qui importent le carburant sont en cours de route. »
La pénurie du carburant a repris notamment à Bujumbura il y a quelques jours. Certains usagers des voitures choisissent de faire la queue sur des stations sans carburant dans l’espoir de voir des camions citernes qui l’amènent. Ils indiquent que cela perturbent leurs activités. « Le prix a monté, mais la pénurie persiste, cela dépasse l’entendement », commentent certaines sources. Elles demandent qu’une solution durable soit trouvée.
Le Burundi consomme 30 millions de litres du carburant par mois. Les sociétés Prestige, Regideso et Interpetrol sont les principales importatrices.