Pour l’ONG locale, Parole et Action pour le Réveil de la Conscience et l’Evaluation des Mentalités, négocier avec les partenaires financiers est la seule voie qui reste au gouvernement de Gitega pour trouver des devises.
« Le gouvernement du Burundi ses partenaires pour trouver des devises », déclaré Faustin Ndikumana ce 5 juillet 2023. Pour lui, pas d’autres voies pour en avoir. La solution idéale était d’exporter des produits à l’étranger, mais, les produit à exporter restent très limités. « Les réserves de changes couvrent à peine un mois alors que le minimum devrait être de trois mois », alerte ce militant de la société civile. Il se demande ce qui arrivera quand les dons de plus 900 milliards BIF prévus dans la nouvelle loi budgétaire ne seront pas octroyés. Si cela devient le cas, prévient-il, c’est une difficulté qui s’ajoute au déficit de 700 milliards BIF.
Plus de 1600 milliards BIF, observe le président de la Parcem, sont des recettes incertaines. Or, déplore-t-il encore, le Burundi a une dette intérieure de plus de 4 000 milliards et une dette extérieure de plus de 1000 milliards. Donc pour lui, pas question de se mentir.
Le Burundi n’a qu’une seule voie pour avoir des devises et c’est négocier avec ses partenaires financiers. Faustin Ndikumana explique que si l’Etat s’endette à la Banque centrale et dans des banques commerciales, ces dernières deviennent incapables de financer le développement. Pour la Parcem, quelqu’un qui propose d’autres solutions est un menteur. « Pas d’autres solutions que celles d’être appuyé comme dans le passé. »