Ce vendredi 26 décembre, lors d’une émission publique au stade royal de Muramvya en province Gitega, le chef de l’État a affirmé que le Burundi n’a aucune intention d’attaquer le Rwanda. Toutefois, il a réitéré ses accusations contre ce pays voisin, l’accusant de soutenir et d’héberger des malfaiteurs qui mènent parfois des attaques contre les citoyens burundais. Le président Ndayishimiye a néanmoins rassuré que des dialogues sont en cours afin de rétablir un climat d’entente entre les deux nations.

Selon Évariste Ndayishimiye, le président de la République du Burundi, il ressort que le Rwanda a de mauvaises intentions à l’égard du Burundi.
Il explique : « La preuve en est que les malfaiteurs qui viennent tuer des citoyens burundais ont été formés par l’armée rwandaise, ils reçoivent leurs armes du Rwanda, sont nourris et entretenus par le Rwanda. »

Il fait savoir que le Burundi a mené des échanges avec le Rwanda pour réclamer ces malfaiteurs pour qu’ils soient jugés devant la loi : « Mais jusqu’à présent, ils ont dit qu’ils ne nous les remettront pas. Cela montre clairement qu’ils n’ont pas de bonnes intentions envers le Burundi. S’ils étaient bien intentionnés, ils auraient extradé ces individus pour qu’ils soient jugés. »
Le président Ndayishimiye a affirmé que le Burundi a tout mis en œuvre pour instaurer un climat d’entente avec le Rwanda, soulignant qu’il n’existe aucun intérêt à entrer en guerre.
« Nous leur avons demandé ce qu’ils nous reprochent, mais, jusqu’à maintenant, nous n’avons reçu aucune réponse. Nous poursuivons malgré tout le dialogue, les responsables continuent les échanges. J’ai même rencontré le président du Rwanda en face-à-face. Il m’a dit que son pays va nous remettre ces malfaiteurs. C’est pourquoi nous restons sur nos gardes, car nous ignorons ce qu’ils préparent. Nous attendons toujours. »
Le chef de l’État se demande quelle est la véritable raison qui pousse le Rwanda à continuer d’héberger ces individus qu’il qualifie de malfaiteurs.