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Élections collinaires : L’ALUCHOTO déplore les lacunes sur les listes des candidats

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L’ALUCHOTO dénonce que les listes des candidats à l’élection collinaire dans la commune de Ntahangwa de la capitale Bujumbura présentent des irrégularités intolérables. D’après l’ALUCHOTO, sur ces listes, il est mentionné entre autres certains candidats analphabètes et des consommateurs de drogue. Cette association demande à ce que ces candidats soient rayés sur les listes.

D’après Vianney Ndayisaba, le coordinateur au sein de l’Association de lutte contre le chômage et la torture ALUCHOTO, sur les listes des candidats à la direction des collines et des quartiers en commune Ntahangwa de la province Bujumbura, figurent ceux qui ne remplissent pas les conditions légales.

« L’ALUCHOTO a déjà recensé, à travers les enquêtes qu’elle a menées, des personnes figurant sur les listes des candidats à la direction des collines et quartiers qui ne remplissent pas les conditions légales. Parmi ces personnes, nous avons remarqué un étranger qui figure sur la liste, ainsi que 15 personnes polygames. »

Le coordinateur de l’ALUCHOTO précise qu’il se remarque aussi sur ces listes des personnes accusées de maltraiter la population.

« Il y a deux candidats qui ont déménagé dans les quartiers où ils se sont présentés seulement deux mois auparavant, et d’autres qui se sont portés candidats dans des quartiers ou collines où ils ne sont pas résidents. Selon ces enquêtes, l’Aluchoto a recensé également une personne régulièrement emprisonnée pour consommation et trafic de drogue. »

L’ALUCHOTO recommande à la CENI, en collaboration avec la CEPI, le ministère de l’Intérieur et le président Ndayishimiye d’intervenir afin que ces personnes soient rayées de ces listes.

 Quartier Maramvya : La population dénonce la même chose

Certains habitants du quartier Maramvya, zone Mutimbuzi de la commune Ntahangwa en province de Bujumbura, déplorent que certains candidats à l’élection collinaires figurant sur les listes aient spolié leurs terres, tandis que d’autres ont un mauvais comportement dans la communauté.

Un certain monsieur de ce quartier, dénonce un cas de vol : « Parmi ces candidatures figure une femme qui est accusée d’avoir volé de l’argent issu de la coopérative. »

Un autre révèle : « Ma parcelle a été volée. Jusqu’aujourd’hui, elle est en train d’être exploitée par ceux qui l’ont spoliée. Nous avons crié au secours, mais en vain. »

Un habitant de ce même quartier se soulage que la justice l’a aidé à récupérer sa parcelle, mais déplore qu’il subisse des intimidations jusqu’à présent.

« J’ai eu gain de cause dans la justice en rapport avec ma propriété, mais ce qui est étonnant, c’est que j’ai subi des menaces jusqu’à maintenant. »

Quant à une femme victime de ces vols, elle témoigne que leurs terres sont volées en pleine journée. Elle affirme qu’il y a certains habitants qui préfèrent garder le silence, par crainte de représailles ou pour préserver leur sécurité.

« On leur disait que nous sommes de simples citoyens qui n’ont pas d’argent pour poursuivre les procédures judiciaires. La plupart de ces candidats se sont approprié nos parcelles conjointement avec le chef de quartier. »

Ces habitants de Maramvya demandent à ce que les autorités retirent de ces listes les personnes accusées de tels actes et les remplacent par ceux qui sont capables de défendre les intérêts de la population.

La CENI énumère les conditions d’éligibilité

François Bizimana, porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), réagit tout en rappelant les conditions d’éligibilité pour poser la candidature à la tête d’une colline ou d’un quartier. Parmi ces conditions, il cite une bonne conduite au sein de la communauté ainsi qu’une capacité à lire et à écrire.

« Le candidat membre du conseil de colline ou de quartier doit remplir les conditions suivantes. Il doit être de nationalité bourgeoise, il doit être légalement domicilié à la colline ou dans le quartier et y résider en permanence. Il doit être âgé de 25 ans, révolu au moment de l’élection. »

Il ajoute : « Il doit jouir d’une moralité et d’une intégrité irréprochables dans l’entourage. Il doit savoir lire et écrire. Voilà les critères exigés par le Code électoral en son article 173 pour quelqu’un qui veut se faire élire comme membre du conseil de colline ou de quartier. »

Sachez que les élections collinaires sont prévues en date du 25 aout 2025 sur tout le territoire burundais.

 

 

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