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Faustin Ndikumana : « La CFCIB tend à être une association politisée »

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La Parcem précise que la Chambre Fédérale du Commerce et de l’Industrie du Burundi CFCIB est confrontée à de multiples défis qui empêchent ses opérateurs économiques de contribuer sûrement au développement du pays. Selon la Parcem,  la CFCIB devrait travailler de façon indépendante et éviter l’instrumentalisation politique.

Faustin Ndikumana, directeur national de la Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités PARCEM, il explique que parmi les défis auxquels fait face la CFCIB figure le commerce informel et l’ingérence de certaines autorités dans les affaires du secteur privé.

« D’abord, la Parcem voulait rappeler que le secteur privé est actuellement en difficultés. Cela se voit à travers la faiblesse des investissements nationaux et étrangers. Le secteur informel maintenant anime plus de 70% de l’économie burundaise. »

Il explique : «  Il y a d’abord les obstacles macroéconomiques, la politique de change actuellement en vigueur, qui laisse entretenir deux taux de change, avec un différentiel de change assez élevé. La rareté des devises va même jusqu’à limiter le transfert de dividendes des investisseurs étrangers. La politique monétaire et budgétaire, qui laisse le financement du déficit par la masse monétaire. »

Le directeur de la Parcem  fait savoir que la CFCIB travaille sous le contrôle du pouvoir public, en d’autres termes, elle tend à être une association politisée.

« La politique fiscale actuelle crée une insécurité fiscale pour les opérateurs économiques, qui ressentent  une pression fiscale très élevée. Actuellement, presque tout le secteur structuré semble supporter une grande partie des recettes fiscales. »

Il suggère à la nouvelle équipe de la CFCIB de limiter d’abord l’instrumentalisation politique et à prêter attention aux préoccupations des entrepreneurs afin que le Burundi puisse atteindre le développement durable.

« Il faut vraiment que la CFCIB soit une institution, soit une association à politique qui sert de cadre de plaidoyer pour l’intérêt de la promotion du secteur privé, écoute réellement les opérateurs économiques, recueille leurs doléances. »

M. Ndikumana annonce cela après les élections des nouveaux organes de la CFCIB.

 

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