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La coopérative COOPDI, accusée de détournement de fonds

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Certaines personnes dénoncent l’arnaque faite par la coopérative COOPDI en détournant leurs capitaux et intérêts promis. Ils annoncent qu’ils viennent de passer plus de six mois en attente d’être régularisés. Quelques-uns témoignent qu’ils ont été arrêtés et menacés pour avoir réclamé leurs fonds. Ils demandent l’intervention de l’État.

Plusieurs personnes affirment qu’elles ont placé des capitaux dans la coopérative Coopdi sise dans la zone Kinama, commune de Ntahangwa en mairie de Bujumbura. Pourtant, ils se lamentent que cette coopérative a détourné leurs fonds alors qu’ils avaient signé des contrats avec la Coopdi.

Ces citoyens précisent qu’ils se sont convenus avec la Coopdi de recevoir un intérêt mensuel de 5% et que personne ne devait y investir à moins d’un million de francs burundais. Certains disent avoir même placé plus de 30 millions il y a plus de six mois.

D’après une femme investie dans cette coopérative, elle annonce : «  À partir du mois de juillet 2024, personne ne recevait de bénéfice, ils nous disaient qu’il n’y a pas d’argent et que nous devions attendre », elle vient de passer plus de deux ans en tant qu’investisseuse.

Ces individus expliquent que le président de cette coopérative a tenu une réunion avec eux et qu’il leur a promis de résoudre au plus vite ce problème. Malheureusement, personne n’a été régularisé.

« La Coopdi a été agréée par la banque centrale en 2019 et cette coopérative a ouvert une microfinance sous le nom de Microfinance Ineza Iwacu. Nous avons constaté les bonnes actions menées par la Coopdi, c’est bien cela qui nous a motivés à y placer nos capitaux », d’après un autre investisseur de la Coopdi.

Les investisseurs de la Coopdi font savoir aussi que la question a été soulevée lors de l’émission publique du 27 décembre 2024 et que le président Ndayishimiye a ordonné au directeur général de l’ANACOOP de trouver une solution à cette question. Par contre, rien n’a été fait pour résoudre ce problème.

À présent, ces citoyens expriment que leurs familles sont dans la misère, ils font savoir qu’ils ne savent pas quoi faire ni à qui s’adresser. Ils se soucient de leur sécurité tout en disant qu’ils subissent des menaces et demandent au président de la République de prendre en main cette question.

Signalons que la BRB a déjà suspendu les activités de la microfinance Ineza Iwacu, mais les activités de la Coopdi en question continuent.

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