Certaines femmes exerçant diverses activités commerciales au bord du lac Tanganyika à Rumonge sont satisfaites des profits qu’elles en tirent. Elles affirment qu’elles arrivent à subvenir aux besoins de leurs familles. Cependant, elles rencontrent des difficultés liées au vol. Quant au conseiller chargé des questions sociales à Rumonge, le problème est connu et les autorités y travaillent.
Les femmes commerçantes pratiquant leurs activités au bord du lac Tanganyika dans la province de Rumonge, expriment qu’à base de leurs métiers, elles arrivent à contribuer aux besoins de leurs familles sans toutefois attendre l’assistance de leurs maris. Elles s’en réjouissent.
Une certaine femme commerçante de poissons fait savoir : « À base de mon métier de commerce, je reçois la ration pour mes enfants sans attendre mon mari. Je contribue aussi dans d’autres choses. »
Une autre exprime : « Parfois, je parviens à avoir à manger pour mes enfants et mon mari achète de la farine. Mais également, lorsque mon enfant tombe malade, je parviens à le faire soigner avec mon argent. À vrai dire, je me réjouis de mon travail. »
Quant à celle possédant un restaurant dans ce coin, elle précise être capable de payer les frais scolaires de ses enfants.
« Je suis capable de payer le loyer de là où je travaille, sans oublier l’eau et l’électricité. Je tire vraiment profit de mon travail et nous nous entendons bien avec mon mari. »
Malgré ces appréciations et gains, ces femmes commerçantes dénoncent les cas de vols qui s’observent fréquemment sur cette plage : « Ici, nous sommes nombreuses. Il s’observe des cas de vol au bord du lac Tanganyika. »
Celles qui vendent des fretins, indiquent qu’elles n’ont pas le droit de les vendre aux alentours du marché de Rumonge pendant les heures de la soirée.
« On nous refuse de vendre les poissons aux alentours du marché de Rumonge pendant les heures tardives. »
Audace Mukeshimana, conseiller chargé des affaires politiques et sociales en commune de Rumonge, dit que les cas de vol qui se manifestent autour du lac Tanganyika sont principalement dus à la surpopulation qui fréquente ce lieu alors que l’espace est restreint.
« Nous avons déjà entendu qu’il y a des vols qui se font juste à côté du lac, là où on vend des poissons. En collaboration avec la municipalité de la commune et la police, nous essayons de chasser ces voleurs. Des fois, ils sont attrapés et on les achemine dans les cachots pour des enquêtes. »
Selon M. Mukeshimana, les femmes qui vendent des poissons aux environs du marché de Rumonge au cours de la soirée, elles sont priées de les vendre dans un endroit communément appelé « Kwa Siyoni ».