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Les crises cycliques du Burundi : Certains Burundais sont toujours sous le choc

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Certaines personnes affirment avoir été traumatisées par les crises qu’a connues le Burundi. Ils témoignent que cette situation rend leur vie pénible. Quelques-uns lancent un appel aux autorités de leur donner accès pour honorer la mémoire des leurs, comme par exemple ceux de Kibimba. C’était ce jeudi, 6 mars lors d’un forum national organisé par le Cenap sur la guérison des traumatismes au Burundi. 

6 mars 2025 au Donatus Conférence Center

Selon les témoignages de certains participants au forum national organisé par le Centre d’Alerte et de Prévention des Conflits CENAP, les crises cycliques qu’a connues le Burundi ont touché leurs esprits, ils sont traumatisés jusqu’au niveau où ils ne peuvent pas s’ouvrir aux autres. La douleur persiste toujours dans leurs cœurs.

D’après une participante dans ce forum : « Ceux qui ont commis des crimes sont toujours en vie et certains parmi eux se soulagent en utilisant des stupéfiants.» 

Un autre révèle : « Je viens de réaliser que j’ai aussi besoin d’aide. Je me demande pourquoi les mémoriaux sont respectés, mais celui de Kibimba ne l’est pas. Pourquoi cela ? Il paraît que c’est pour des raisons de sécurité. Est-ce qu’ils pensent vraiment à ce que nous subissons ? », a-t-il demandé.

Ils rapportent qu’ils choisissent de ne pas s’ouvrir aux autres à cause de ce qui peut leur arriver par après.

« Je ne peux pas dire que nous nous taisons à cause de la culture. Nous avons peur des conséquences. On ne peut pas vraiment connaître la personne assise à tes côtés. Nous vivons avec des traumatismes. »

Ils appellent les autorités à prendre des mesures adéquates pour résoudre ce phénomène.

L’abbé Dieudonné Nibizi, docteur en communication et participant à ce forum, appelle les Burundais à fournir des efforts pour le dialogue. Ainsi, ces événements touchent toutes les ethnies du Burundi : « Pour pallier cette habitude de croire que vous êtesles seules victimes, il faut dialoguer avec les autres et cela changera vos comportements. »

6 mars 2025 Abbe Dieudonné NIYIBIZI au DCC

Selon l’abbé Nibizi, la réconciliation ne vaut rien tant que les blessures ne se sont pas cicatrisées. 

 

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