Certains responsables des partis politiques doutent de la réussite des prochaines élections de 2025 vis-à-vis des mauvais comportements de certains dirigeants du pays, qui font recours à l’usage de la violence. C’était ce lundi 3 mars 2025, lors d’un atelier de sensibilisation organisé par l’Ong locale Parcem avec les acteurs électoraux.
Sous le thème : « Les conflits électoraux, un défi surmontable ? », la Parcem a organisé ce lundi 03 mars, un atelier de sensibilisation à l’encontre des leaders des partis politiques, de la Ceni, des ONG, des représentants des syndicats des travailleurs et de journalistes dans l’optique d’analyser ce qui pourrait contribuer pour éviter les conflits électoraux.
D’après le politologue Guillaume Ndayikengurutse, les conflits électoraux trouvent leur source dans le passé. Selon lui, ce qui perturbe le bon déroulement des élections trouve sens dans la corruption généralisée, le système judiciaire fragile et le manque de confiance aux organes qui conduisent le processus électoral. Selon lui, pour amener les électoraux paisibles, il faut éviter l’usage de la violence.
Eugène Sibomana, le représentant du parti CNL, il explique : « Si vous examinez la formation de la Commission électorale nationale indépendante et tous les processus qui l’entourent, vous constaterez que les partis politiques ne veulent toujours pas exprimer leur point de vue. Cela approuve déjà un mauvais fonctionnement de la Commission. »
Jean-Claude Ndihokubwaye, le secrétaire provincial du parti Uprona dans la province de Bujumbura, quant à lui, estime que les conflits électoraux ont déjà commencé.
« En tenant compte de ce qui vient d’être signalé, il s’observe déjà des conflits électoraux. Si nous affirmons que tout va bien, ce serait un grand mensonge. »