La Parcem trouve que les nouvelles technologies de l’information et de la communication au Burundi restent une question alarmante. Elle fait savoir que le Burundi est en arrière dans la sous-région en matière de technologie. La Parcem demande à l’État de faire de son mieux pour y apporter des changements.
Faustin Ndikumana, président de la Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités PARCEM, les NTIC constituent une base de la révolution économique actuelle, d’où le gouvernement doit doubler l’effort pour développer ce secteur.
« Pour révolutionner l’économie, il faut vraiment avoir développé l’éthique, car ça aide au niveau d’abord de la communication entre les personnes, entre nations, l’accès à l’information, la formation, l’éducation, l’efficacité des services, l’éducation, la santé, l’administration, la sécurité, l’environnement des affaires sûres, les services économiques bancaires, tout cela en dépend. »
Il ajoute que les NTIC doivent être priorisées : « Nous avons un défi de connexion qui est évident. Il faut des mobilisations de fonds pour construire les infrastructures adéquates pour renforcer notre débit internet. Le gouvernement a un programme de digitalisation de services, mais ce programme ne peut pas aboutir sans les infrastructures de base. »
Selon la Parcem, le Burundi se classe en arrière dans la sous-région dans le domaine des NTIC.
« La stratégie de développement d’éthique qui a été élaborée devait être évaluée régulièrement et mise en application, parce que l’éthique constitue la base de l’environnement des affaires. »
Ndikumana avise que, pour mobiliser les investissements privés, il faut avoir au moins développé le secteur des NTIC.